Fev. 2020 : pourquoi s’acheter des robes digitales (séminaire EHESS)

Les jeux vidéo «à l’eau de rose» encouragent les femmes à faire du shopping virtuel et à s’habiller comme des princesses, en vue de plaire à un personnage masculin (l’épouser). Faut-il condamner ces jeux qui renforcent les pires stéréotypes ?

J’étais invitée au séminaire Anthropologie des mondes de la mode (organisé par Anne Monjaret, Kristell Blache-Comte et Aurélia Gualdo) ce jeudi 13 février à parler des «impacts de la technologies sur le corps et dans la mode».

Titre de mon intervention : «Une garde-robe numérique, pour quoi faire ?»

Présentation : la mécanique des jeux de simulation amoureuse (otome games) repose sur l'achat compulsif de tenues destinées à vêtir un avatar. Mon hypothèse est que la mode dite «virtuelle» relève d'un sacrifice volontairement consenti par les joueuses en vue de… ?

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