Le samedi 12 octobre, le Musée des marionnettes de Gadagne, à Lyon, accueille une journée d’étude organisée par l’Université de Lyon (mission science-société), sur le thème «Marionnettes, automates et robots : miroirs de l’Homme ?» et à laquelle je participe, en compagnie de l’anthropologue Emmanuel Grimaud et du spécialiste des sciences cognitives Jean-Gabriel Ganascia, entre autres.
Cette rencontre (organisée dans le cadre de la Biennale d’art contemporain de Lyon), tourne autour de l’augmentation de l’humain, des pantins et des robots humanoïdes.
Mon intervention sera consacrée aux love dolls (rabu dōru), les poupées réalistes, grandeur nature, présentées comme «partenaires de vie» au Japon. Plus précisément, je parlerai de la façon dont les fabricants et les usagers parviennent à animer la poupée et à créer l’illusion qu’elle possède une conscience, des rêves ou des désirs. Il s’agit disent-ils de «faire descendre l’âme» dans la love doll. Comment ?
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