Dimanche 23 juin, j’interviens dans le cadre du colloque organisé par la Halle Saint Pierre, Le Collège International de Philosophie, et abcd (art brut connaissance & diffusion).
Ce colloque fait partie du Festival de l’Imaginaire et aura lieu à la Maison des Cultures du monde, avec la participation du photographe et éditeur Kyoichi Tsuzuki, ainsi que de Rena Kano (critique d’art, historienne de l’art), Philippe Pelletier (géographe, spécialiste du Japon à l’Université Lyon 2), Anne Millerand (médecin, auteur d'une thèse sur la modernisation de la médecine japonaise d’Edo à Meiji), Lucienne Peiry (directrice de la Collection de l’art brut de Lausanne), Yoshiko Hata, (directrice artistique du Borderless Art Museum NO-MA), Martine Lusardy (directrice de la Halle Saint Pierre) et Barbara Safarova (directrice de programme au CIPh, présidente d’association abcd).
Ma conférence, qui suit immédiatement celle de Philippe Pelletier (consacrée au concept de l’île), portera sur «La notion d’esthétique émotionnelle au Japon». Après quoi, Kyoichi Tsuzuki abordera le « Japon insolite », suivi par Anne Millerand qui expliquera en quoi la médecine japonaise de l’époque Edo a survécu au choc de la rencontre avec les Occidentaux… Suivi par… En tout six conférences sur les liens entre art, contestation et maladie.
Conférence : «La notion d’esthétique émotionnelle au Japon»
Pitch : L’écrivain Natsume Sôseki aurait un jour traduit l’expression «Je t’aime» par la phrase «La lune est belle» (Tsuki ga kirei desu). Que l’anecdote soit vrai ou pas, elle est en tout cas révélatrice de l’importance accordée à l'expérience située pour traduire des émotions. Faut-il faire le lien avec cette injonction «Dis-le !» (Itte) que les jeunes femmes utilisent parfois de nos jours pour forcer leur petit copain à faire l'aveu le premier ?
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